L’homme qui avait dessiné des croix gammées est morte

L«L’homme qui a été blessé par des balles, sur le parvis de la gare d’Austerlitz à Paris, le lundi 3 février, est décédé peu avant 22 heures le même jour, nous avons appris par le procureur de Paris. Vers 11 heures du matin, les agents de RATP avaient repéré une personne qui a gravé des croix gammées sur les meubles RATP dans différentes stations à la ligne 9. Vers 14 heures, un témoin avait averti les agents de sécurité ferroviaire qu’un homme venait d’amener Quatre croitiers, cette fois-ci autour de la ligne 5.
Une demi-heure plus tard, il est repéré sur le parvis extérieur, près de la zone réservée aux taxis et aux bus. Il est alors vu mettre sa main sous sa veste, laissant ce qui semblait être une arme. Malgré les injonctions des agents, il le brandis dans leur direction. En réponse, l’un d’eux lui tire deux fois. Le suspect est affecté dans l’aine. Un voyageur, victime de Ricochet, a également été blessé au pied à un moindre degré de gravité. Les témoignages ont confirmé les gestes décrits et la convocation multiple des agents de la Service de surveillance générale du SNCF Avant les coups.
Plus tard, l’arme du suspect sera révélée fictive. Conduit À l’hôpital avec un pronostic vital engagé, l’homme, un syrien à 49 ans domicilié à Paris, a été déclaré dans la mort cérébrale peu avant 19 heures, sa mort a été annoncée un peu moins de trois heures plus tard. L’agent ayant utilisé son arme a été placé en garde à vue pour effectuer les chèques nécessaires. La garde de la police a été levée le matin du 4 février. Son arme et les cartouches ont été saisies. Les projections effectuées sont négatives.
Deux enquêtes ouvertes
Le bureau du procureur de Paris a ouvert deux enquêtes, toutes deux confiées à la police judiciaire du siège de la police. L’un concerne la violence sur un dépôt de personne de l’autorité publique ou du chef de projet de service public. Les faits de violence avec une arme par personne dépositaire de l’autorité publique ont donc été reclassés comme ayant entraîné la mort.
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La circulation, brièvement interrompue à la demande des autorités, a repris l’après-midi, a indiqué plus tard le SNCF. “Les équipes et les connexions du SNCF sont entièrement mobilisées pour soutenir la gestion des flux de clients dans la station”, a déclaré la société. Les stations sont des lieux souvent ciblés par ce type d’événements tragiques, comme à la Gare de Lyon en février 2024 ou à la station nord, en janvier 2023.