“Ce côté humanitaire est la raison pour laquelle j’ai signé”

“Ce côté humanitaire est la raison pour laquelle j’ai signé”


Mardi matin, sur le site de la logistique du service des incendies et sauvetage départementaux en Côte-d’Or (SDIS 21), à Dijon, quatre pompiers sont occupés à fermer leurs bagages.

Le commandant Jessica Lehnhof, le lieutenant Florian Massenot et les chefs Jordan Pascal et Nicolas Soldenkoff vérifient une dernière fois qu’ils n’ont rien oublié, car le même soir, ils seront dans l’avion vers Mayotte, plus de 8 000 km. Cette équipe de bénévoles prêtera, pendant trois semaines, une main pour secourir sur place et aider la population à passer du cyclone dévastateur Chido, qui a frappé l’archipel le 14 décembre.

“Une facette complètement différente de l’activité que nous avons ici”

«Pour les trois agents, ce seront des missions de soutien logistique. Ils seront affectés à hubs Maritimes, aéroports et bases de la vie », explique le commandant Lehnhof. «Pour ma part, je serai en commande. Il existe un centre opérationnel pour la réponse à la sécurité civile (CORSEC), où je serai affecté à des missions de transmission essentiellement. Je remplace également un autre collègue de SDIS 21. Je serai également, ponctuellement, chef de projet pour des besoins supplémentaires. »»

Le sergent-chef Pascal, pompier volontaire depuis près de vingt ans, travaille dans le transport. Il a spécialement posé le congé pour pouvoir partir en mission. «Je remercie mon employeur. Pour moi, il est important de pouvoir aider. Ce côté humanitaire est la raison pour laquelle j’ai signé comme pompier volontaire », explique-t-il. «J’ai également accepté cette mission parce que je voulais voir autre chose, pour découvrir quelque chose que je ne sais pas. »»

À ses côtés, ses camarades sont tout aussi motivés. «Ce qui me pousse à aller à Mayotte, c’est d’enrichir mon expérience et d’apporter mon aide au niveau de la santé et de l’humanitaire», explique le lieutenant Massenot. «Mayotte, j’y suis déjà allé l’année dernière dans le cadre de la mission de distribution de l’eau», explique le chef Soldenkoff. «Il est vrai que c’est une facette complètement différente de l’activité que nous avons ici. C’est pour découvrir [également] Une autre partie du territoire, que nous ne connaissons pas du tout et qui est complètement différente, est très médiocre. Je suis très motivé et préparé. »»

“Une mission plutôt éprouvée et engagée nous attend”

À SDIS 21, ils ne sont pas les premiers à se renforcer à Mayotte. “Depuis le début de la crise, ils ont été la sixième vague à être envoyés sur l’île”, a déclaré le commandant Jean-Robert Lambert. «Il y a des renforts médicaux et d’autres logistiques. Nous tournons. C’est la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) qui coordonne tout cela. Ensuite, chaque département contribue à sa manière. Il est important de vous aider. »»

Le commandant Lehnhof sait que «c’est une mission plutôt éprouvante et engagée qui nous attend. Nous travaillerons de 19 h à 21 h, cela fera de bons jours, il était donc important de bien se reposer et de bien se préparer », dit-elle. «Nos collègues qui y reviennent nous ont dit qu’il y avait une très bonne coordination entre les équipes. Ce sera une grande expérience dans la gestion des crises en particulier, que nous pourrons ramener au SDIS 21. »

Les quatre pompiers ont également remporté l’équipement de pluie parce qu’ils savent que c’est actuellement la saison des pluies sur l’archipel. «C’est le petit contact supplémentaire», sourit le commandant. «Nous arrivons à la crise après la reprise de l’activité. Nous participerons donc, je pense, au désengagement progressif des forces là-bas et à l’aide que possible. Nous nous attendons à une expérience fatigante, intense mais très riche. »»

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